Osaka, 23h, à quelques mètres de l'hotel : "Un dernier verre?". Une phrase qui marque le debut de l'aventure karaoké. On entre dans un petit bar tout simple, style PMU. Premier detail frappant : l'espace ne contient qu'un bar avec une dizaine de tabourets posés autour. On commande une bière chacun, on nous sert 2 bouteilles de 75cl... ok, on n'est pas la pour rigoler! Dans l'assistance, un homme, à la cinquantaine passée, vient discuter avec nous. C'est un Italien qui vit ici depuis 30 ans. Il nous tend un boîtier... - note pour moi-même : les bars "PMU" sont en fait des karaokés! - maintenant ils insistent,  ils veulent qu'on chante en français.  Bon ba ya plus qu'à. Le choix est limité : Edith Piaf, Vanessa Paradis, Celine Dion... et là, c'est le debut du massacre. Alors que les chansons des Japonais sont agréables et glissent toutes seules, les nôtres sont un carnage. "La chanson commence comment déjà?" " En fait je ne connaissais que le refrain dans cette chanson"... Cela dit, ça plaît à nos camarades qui décident de nous rincer. L'avantage étant qu'alcoolisé, tu as l'impression d'etre Celine Dion en personne! A la fin de la soirée, on a gagné un bon mal de tête pour le lendemain, une bouteille de sauce que j'ai appréciée et qu'une cliente m'a offerte après avoir été la chercher dans un magasin, plutot improbable, et la promesse d'aller voir des samouraï avec l'italien le lendemain soir !!!! Des samourai !

19h, au bar de la veille, le lendemain.  L'italien est bien présent avec 2 amis a lui dont un qui "adowlllle" la France pour y avoir vécu un an. Direction donc les samourai, des vrais en cher et en os???? qui se retrouvent être... des barmans déguisés dans un bar.... et rebelote pour des bières et un karaoké dans un bar bien japonais. Mais c’était plutot drôle.